REVIEW : Declan McKenna - Stains
Declan McKenna c'est ce jeune prodige de la musique anglaise. A seulement 17 ans il a déjà gagné le concours " Emerging Talent" de Glastonbury en 2015 ce qui fait qu'on le promet à un avenir brillant dans le monde de la musique et qu'il a eu un ticket gratuit pour le festival aussi. Sinon il a été cité dans la liste des 30 révélations 2016 des Inrocks, NME ont parlé de lui quelques fois et il a fait récemment la première partie des 2 dates de Foals à Paris. En ce charmant vendredi 4 mars, le jeune british sort son premier EP intitulé Stains.
L’EP s’ouvre avec Paracetamol,
le seul single issu de son EP. Dès lors, on découvre le génie lyrique de
Declan. Ecrite après la mort de la jeune transsexuelle Leelah Alcorn en 2014,
Declan se met à la place des personnes qui l’oppressent, elle ainsi que tous
les autres personnes transsexuelles, pour écrire cette chanson. Brew s’ensuit et on découvre une
nouvelle facette du jeune british. Alors que Paracetamol mélangeait sonorité électronique et riffs de guitares
entêtantes et entraînantes, dans Brew
Declan explore plus profondément des intonations plus électroniques. Il crée la
surprise en mettant plus en avant la musique plutôt que ses textes porteurs de
messages forts. En effet, Declan s’est fait connaître avec Brazil, le 3e titre de l’EP, qui dénonce la corruption
de la FIFA lors de la coupe du monde de foot au Brésil. Streamé plus d’1 millions
de fois sur spotify, il a reçu grâce à Brazil,
des critiques très positives ce qui a donc permis au jeune Anglais de se faire
connaître peu à peu du public.
Basic
est quant à elle la chanson la plus personnelle et probablement aussi la plus
négative de l’EP. La voix du jeune homme est saturée, l’ambiance se fait lourde
comparée à Brazil qui était beaucoup
plus entraînante. « Cause you’re basic, your basically on your own »,
il n’est pas peut-être pas habitué à écrire des chansons personnelles mais il
sait tout de même très bien le faire. L’EP se finit en beauté avec Howl, où Declan s’exprime de nouveau à
la première personne mais où on arrive tout de même à s’identifier.
Elena x