LIVE REVIEW : Declan McKenna and Blossoms @ L’Orangerie, Brussels
Après Paris et Black Honey on est retourné à Bruxelles
pour découvrir le jeune Declan McKenna et
les très fructueux Blossoms, deux
groupes qu’on suit depuis un petit bout de temps et qu’on avait hâte de voir en
live.
After Paris and Black Honey’s
gig we headed back to Brussels to discover the young Declan McKenna and the
very successful Blossoms, two bands
we’ve been following a little while and we were excited to see live.
C’est donc notre cher Declan qui a commencé la soirée. Pour
la petite histoire, on l’a loupé littéralement 5 fois l’année passée alors
autant vous dire qu’on avait plus que hâte de le voir. Accompagné de 4 autres
musiciens, tout aussi jeunes et talentueux que lui, il a su prouver que malgré
son âge il n’a rien à envier aux autres. Au contraire, c’est débordant
d’énergie et très sur de lui qu’il a joué ses titres ayant le plus de succès,
comme Paracetamol, Brazil ou son dernier très bon single The Kid’s Don’t Wanna Come Home. Il nous
a également joué un nouveau titre, Humongous,
qui semble très prometteur et qu’on a hâte de réentendre. Enfin, on pourra
souligner l’harmonie entre ses musiciens et lui ainsi que son investissement
dans ses performances, qu’il fait beau de voir. Bref, un sans-faute pour Declan qui nous a émerveillé et qu’on
vraiment hâte de revoir en tant qu’headliner.
It’s our dear Declan who
started the night. For the record, we missed him 5 times last year, so just so
you know we were beyond excited to see him. Supported by 4 other musicians, all
as young and talented than him, he managed to prove the audience that despite
his age he had nothing to envy to the others. On the contrary, it’s full of
energy and really confident that he played his most successful songs like Paracetamol, Brazil or his last one to date The Kids Don’t Wanna Come Home. He also played a new promising song, Humongous, and we can’t wait to hear again. Finally,
we can highlight the harmony between Declan
and his band as well as his investment in his performance. In a nutshell, it was
a flawless performance where he simply amazed us and we can’t wait to se him again
as a headliner.
Declan's setlist : Isombard, Bethlehem, The Kids don't wanna come home, Paracetamol, Humongous, Brazil.
21.00. Le thème d’introduction
caractéristique à chacun des concert de Blossoms depuis maintenant plus d’un an (The Difference, Dr Dre) plonge la salle
dans l’euphorie. La lumière jaune fait place à des nuances bleutées,
électriques, et parmi cette ambiance on aperçoit les artistes faire leur
entrée. Le concert commence.
Le premier riff
d’At most a kiss (qui faisait l’objet
début 2016 d’un EP éponyme introduisant l’album futur) retentit. Trêve de
bavardages, le public est directement transporté dans leur univers avec
notamment à sa suite la belle Texia, petite
nouvelle de l’album témoignant d’un virage beaucoup plus pop, contrastant avec
leur premier EP Bloom sorti en 2014. Mais les anglais parviennent majestueusement à lier la nouveauté
et l’ancienneté avec la puissante Blow (issue
de Bloom). Clôturant leurs sets
auparavant, celle-ci s’immisce parfaitement en tête de set-list, donnant un bel
avant-gout de la suite.
9.00
p.m. The introduction theme, typical of each of Blossoms' gig since more than a
year now (The Difference, Dr Dre) plunges the room in a smooth euphoria. The
yellow lights make room for blue shades, electric, and beneath this atmosphere
we catch a glimpse of the artists. The gig begins.
The
first riff of At Most A Kiss (which was in the eponymous EP at the beginning of
2016, introducing the future album) rings out. Enough with the small talks, the
audience is directly transported in their universe, particularly with the next
one, the beautiful Texia. Little new of the album, she testifies a more pop
turn, contrasting with the former EP Bloom that came out in 2014. But the band
reaches majestically the mix between the Old and the New, with the powerful Blow
(coming from Bloom). Closuring their sets beforehand, it interferes perfectly
at the head of the set-list, giving us a good taste of what’s next.
L’ambiance change et le single Getaway emporte la foule, une chanson
qui donne le ton à la soirée « Tonight we can getaway ». Pourtant
l’ambiance redescend avec un Smashed
Pianos lascif, voire plat, mais les initiés peuvent se réjouir avec Madeleine et le « she’s gone »
que l’on se plait à scander. Le single Honey
Sweet, sorti en marge de l’album en août 2016 laisse entendre un certain
succès car le public reprend le refrain avec entrain.
Ayant compris
le jeu d’alternance entre anciennes et nouvelles on reste agréablement surpris
par la suite des festivités. S’enchainent plusieurs chansons des premiers EP
comme la rythmée et sexy Across the moor.
On retiendra l’une des meilleures à ce jour, Blown Rose, avec cette ambiance presque nostalgique perpétrée par
la production de James Skelly (membre de The Coral, dont Blossoms ont fait la
première partie sur leur tournée en 2016). La scène se vide de ses musiciens en
laissant Tom Odgen, le chanteur, seul avec sa guitare acoustique, on sent venir
à plein nez la douce mais agressive My
favourite room, balade pas si amoureuse si l’on se fit à son introduction
« Who’ve been dumped recently ? ». Tom prend le temps de
discuter un peu avec l’audience puis entame sans fioriture le single enregistré
en studio pour l’album, bien que chanté depuis un bon moment lors des concerts
du groupe. Le public chante en cœur produisant un joli moment d’émotion, très
vite écourté par le retour des autres.
Change of atmosphere with the single Getaway, one of
the crowd’s favourite. It gives the tone of the evening: « Tonight we can
getaway ». However the ambiance goes down with a lascivious Smashed
Pianos, but the insiders can bring on their happy faces with Madeleine and the
« She’s gone » we all love to shout. The crowd sings along Honey
Sweet, released as a single in august 2016, suggesting a great success.
Understanding
the interplay between the old and new songs, we still remain pleasantly
surprised by the following festivities. Some songs of the formers EPs are
played, as the rhythmic and sexy Across the Moor. We will remember one of the
best to date, Blown Rose, with this nearly nostalgic atmosphere perpetrated by
James Skelly’s production (member of The Coral, which invited Blossoms to
support them on their 2016 tour). The stage gets empty, except for Tom Odgen,
the lead singer, alone with his acoustic guitar. We can feel in the air that
it’s time for the sweet but aggressive My Favourite Room, a ballad not so
loving if you rely on its introduction: « Who’ve been dumped
recently? ». Tom takes time to talk with the audience, then starts without
frills this single mastered especially for the album, although sung since a
little while now at their gigs. The crowd sings with him, producing a beautiful
emotional moment, quickly shortened by the other’s return.
Joe Donovan (le
batteur) entame les premiers temps de Cut
me and I’ll bleed, très vite suivi par les cordes de Josh Dewhurst (le guitariste), ce single de 2015
contient tout ce qui fait Blossoms, une clarté brute, des paroles concrètes et
des mélodies universelles. Polka Dot
Bones est l’apogée du caractère puissant et presque sombre de ces singles
qui font le succès du groupe depuis leurs débuts. On sent la fin du concert, la
chaleur et les pintes de bières presque (ou totalement) vides en témoignent.
Les notes de Deep Grass surviennent,
on est surpris du choix de chanson pour une fin que l’on voudrait dansante et
joyeuse. On peut pourtant y faire une observation frappante, accompagné
seulement d’un micro Tom semble s’épanouir de plus en plus sur scène, les
nombreux concerts des deux dernières années se font ressentir. Son corps semble
plus souple, plus enclin au mouvement de bassin (ce qui ne manque pas d’attiser
les cris au premier rang quand il se couche avec plus ou moins de grâce sur le
sol à la fin de la chanson).
Joe Donovan
(drums) starts the first beats of Cut me and I’ll Bleed, followed by the
electric guitar of Josh Dewhurst. This single released in 2015 contains all the
things that makes Blossoms, a brutal lightness, concrete lyrics and universal
melodies. Polka dot Bones is the apogee of the powerful and almost dark spirit
of those singles that bring success to the band since the beginning. We can
feel the end of the gig, the heat and the almost (or totally) emptied pints could
testify. The notes of Deep Grass begin, we’re surprised by the choice of this
song for an end that we would like joyful and dancing. We can however make a
striking observation, holding just a mic Tom seems to enjoy more and more his
status of lead singer, the numerous gigs of the last two years are felt. He’s
less uptight in his body, and authorizes himself some dancing moves (which do
not fail to make the front row shout, especially when he lays down with more or
less grace at the end of the song).
Un rapide
remerciement à l’audience et les garçons entament leur single le plus connu et
le plus écouté à ce jour, Charlemagne. Tout
le monde danse pour cette dernière chanson, et surtout chante en cœur le
« hello hello », comme à son habitude le leader change les paroles
pour « Joe looks like Jon Snow ». Un final enflammé qui réjouit les
plus septiques. Après un dernier remerciement il est temps pour eux de filer,
le public est conquis, nous aussi.
A quick thanks
to the audience and the boys starts their well-known single Charlemagne. Everybody
dance for this last song, sing together, as usual the singer changes the lyrics
for « Joe looks like Jon Snow ». A flaming final that delights those
who were still skeptical. After a last thank you it’s
time for them to go, the public is conquered, and so as we.
Blossoms' setlist : At Most A Kiss, Texia, Blow, Getaway, Smashed Pianos, Madeleine, Honey Sweet, Across the Moor, Blown Rose, Favourite Room, Cut me and I'll Bleed, Polka Dot Bones, Deep Grass, Charlemagne.
Elena + a special thanks to Julie for the wise words on Blossoms x